Tu es ici, l'oiseau du vent tournoie
toi, ma douleur, ma blessure, mon bien
De vieilles tours de lumières se noient
et la tendresse entr'ouvre ses chemins
La terre est maintenant notre patrie
Nous avançons entre l'herbe et les eaux
de ce lavoir où nos baisers scintillent
à cet espace où foudroie la faux
!! Où sommes nous
Perdus dans le coeur de
la paix. Ici, plus rien ne parle que
sous notre peau, sous l'écorce et la boue
avec sa force de taureau, le sang
fuyant qui nous emmêle
et nous secoue
comme ses cloches mûres sur les champs